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L'empathie est au cœur de la communication nonviolente C.N.V, entamée dans les années 1970, ce qui constitue un point commun avec l'approche centrée sur la personne du psychologue Carl Rogers dont Marshall Rosenberg fut un des élèves. L'expression « non violente » est une référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire

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Marshall Rosenberg propose une définition du processus de la CNV

« La Communication Nonviolente, c'est la combinaison d'un langage, d'une façon de penser, d'un savoir-faire en communication et de moyens d'influence qui servent mon désir de faire trois choses :

– me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;

– acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d'une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;

– acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »

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Le processus de Communication Nonviolente peut être utilisé de trois manières :

  • communiquer avec soi-même pour clarifier ce qui se passe en soi (auto-empathie) ;

  • communiquer vers l'autre d'une manière qui favorise la compréhension et l'acceptation du message (expression authentique);

  • recevoir un message de l'autre, l'écouter d'une manière qui favorise le dialogue quelle que soit sa manière de s'exprimer (empathie).

Pour que ce processus favorise réellement la coopération et le dialogue, cela suppose :

  • une attention au moment présent ;

  • une intention claire de favoriser le dialogue et la coopération.

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Au travail,
En couple,
En famille.

Communiquer ça s'apprend

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Observer les faits

Quand nous décrivons une situation, nous exprimons différentes choses :

  • des observations objectives (ce qu'on a vu, entendu, ce qui pourrait être enregistré par une caméra)

  • des évaluations (penser en termes de bien ou de mal, qualifier la personne ou la situation etc.)

  • des interprétations (faire des conclusions qui se basent sur des présupposés).

Exprimer ses sentiments et ses émotions

De manière générale, lorsque intervient le mot « tu » dans une phrase (« vous », « les autres »…), il s'agit d'un jugement et non d'un sentiment.

Si je veux parler de mes sentiments, je parle en "Je".

L'emploi du "tu" reste cependant de mise :

- dans le cadre d'observations factuelles, comme dans l'exemple cité précédemment : « cela fait une semaine que tu n'es pas sorti ».

- dans le cadre d'un reflet empathique, où on va l'utiliser dans les 4 étapes de l'O.S.B.D pour refléter ce que fait la personne à laquelle on s'adresse.

L'art relationnel de la CNV propose de porter son attention sur 4 points :

  • Observation (O) : décrire la situation en termes d'observation partageable ;

  • Sentiment (S) : exprimer les sentiments ressentis face à cette situation ;

  • Besoin (B) : clarifier le(s) besoin(s) qui est la source du sentiment ressenti ;

  • Demande (D) : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

Liste des besoins

Neuf besoins fondamentaux recouvrent toute la palette des besoins humains :

  • Besoins physiologiques, bien-être physique,

  • Sécurité,

  • Empathie, compréhension,

  • Créativité,

  • Amour, intimité,

  • Jeu, distraction,

  • Repos, détente, récupération,

  • Autonomie,

  • Sens, spiritualité.

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